L’Édito – NO3 – B2
décembre 20, 2019
Madagascar – B1
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Histoire courte – Chapitre 4 – La caverne d’Ali Baba – A1

Histoire courte
Chapitre 4
La caverne d’Ali Baba

Dans la salle, des hommes s’agitent, ils rangent des caisses en bois sur des étagères. Au milieu de la salle, un homme plus âgé, les cheveux blancs, est assis devant un ordinateur. Un gros chien noir est couché à ses pieds. Un jeune homme se déplace en rollers : grand, blond, les cheveux décolorés, vêtu d’un blouson, d’un jean large et un ceinturon clouté à la taille. Deux téléphones portables vert pomme pendent à sa ceinture. C’est certainement un chef.

Le gros chien noir aboie furieusement à l’arrivée de deux jeunes
femmes très blondes. Elles portent d’énormes sacs en plastique
noir et elles les posent sur une grande table. Le jeune homme à
rollers tourne autour de la table et ouvre un sac. Il en sort des
blousons, des pantalons de cuir, des gros ceinturons, des sacs, des
chaussures.

« Félicitations les filles ! Continuez à surveiller les camions à la sortie de Romans ! Héhé.

– Vous avez l’argent ?
– Tout est là.
– Merci, à la semaine prochaine.
– Personne ne vous a vues, j’espère ? Le chauffeur m’a signalé deux jeunes avec un chien. Sortez par le tunnel de la plaine … »

À ce moment-là, trois hommes arrivent. Ils portent des cartons qu’ils posent sur le sol et commencent à en sortir des téléphones portables, des ordinateurs, des iPod ; en quelques secondes la table est recouverte.

« Beau travail »

Manon et Rémi n’en croient pas leurs yeux :
C’est comme dans 007mais en vrai ! Soudain, le gros chien noir renifle en direction du mur de rochers. Manon et Rémi se font tout petits. Il sent quelque chose et ses polis se dressent, il grogne. Le jeune chef regarde tous les murs de la caverne mais il ne voit rien d’anormal, il n’entend que le bruit de l’aération de ce « magasin ».

Julius, lui aussi, a senti la présence du chien et il commence à aboyer.
Manon met sa main sur la gueule du chien et lui dit « Chut ! Chut ! ».
Heureusement, les machines font beaucoup de bruit.

Rémi a peur :
« Viens Manon ! Il faut sortir d’ici et appeler les parents ! C’est un entrepôt de marchandises volées ! Ce ne sont pas des fantômes mais de vrais voleurs et trafiquants ! »

Manon est perdue dans ses pensées :
« Romans, ils ont parlé de Romans n’est -ce pas ? dit-elle.
– Oui, et alors ? Romans est la capitale de la chaussure ; je l’ai appris au collège … Allez !
On s’en va ! C’est dangereux !

– … C’est ça ! Je l’ai vu à la télévision : il y a des vols en série dans les camions à la sortie des usines ! Rémi Renoir, tu tiens ton article. Rémi Renoir, parlez-nous de l’arrestation de la bande des Romanais, comment ça s’est passé ? dit-elle en riant.

– Arrête ! S’ils nous trouvent, ils nous feront disparaître ! »

Rémi regarde son portable. Il panique : « Oh ! il ne marche pas !

– Normal dans un tunnel ! répond Manon d’un ton moqueur.
– Non, j’ai acheté le meilleure portable, il marche partout !
– Il ne faut jamais croire les vendeurs !
– Oh ça va ! »

Manon se décide enfin à partir. Rémi prend Julius dans les bras et descendles rochers. Ils arrivent enfin sous la pierre plate. Dehors il fait nuit. Ils sortent et remarquent deux voitures sur l’esplanade. Ils se cachent
dans les hautes herbes mais Julius s’échappe et disparaît. Ils ont peur.

À suivre …

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