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Iranologie – IRAN -B2

Iranologie

Iran
L’Iran puise dans les profondes racines de son histoire des merveilles – plusieurs sont classées à l’Unesco – réparties sur son grand territoire reliant l’Asie au Moyen-Orient. Bordé au Nord par la mer Caspienne, avec plus de 600km de côtes, l’Iran possède quelques stations balnéaires (Chalus, Ramsar, etc.) planquées derrière les sommets des Monts Elbourz et du mont Damavand, point culminant du pays, à 4000 m, et au Sud par la Mer d’Oman. L’incroyable diversité des paysages, des rizières en terrasse aux plantations de thé, des déserts aux hautes montagnes est un des atouts de l’Iran qui sait aussi séduire par ses villes. Téhéran, la capitale est culturellement une des étapes incontournable pour ses musées mais aussi sa vie citadine trépidante, clef de compréhension de l’Iran actuel. Ses marchés, sa vie de quartier et ses mosquées, et surtout sa jeunesse bouillonnante.

La ferveur religieuse du pays, s’exprime pleinement dans les villes de Qom, à 15 km de la capitale, et surtout la ville sainte de Machhad, une des principales destinations de pèlerinage. Elle attire chaque année plus de 14 millions de pèlerins venus se recueillir auprès du sanctuaire de l’Imam Reza, l’une des merveilles de l’architecture islamique. Au centre du pays, Ispahan est le joyau médiéval du pays. Ses fabuleux palais sont des chefs d’œuvre de l’art oriental. Pour débattre des beautés de la ville, prenez de l’altitude depuis Chiraz. Cette ancienne capitale a conservé la beauté de ses atours de même que son âme de poète. Persépolis, l’une des cinq capitales de la dynastie achéménide, classée à l’Unesco, est le site historique le plus important du pays, aux côtés de la cité médiévale de Bam.

Les paysages

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L’Iran est un pays particulièrement montagneux et partiellement désertique. Plusieurs chaînes de montagnes dont celle de Zagros et de l’Alborz ; où se trouve le plus haut sommet du pays, dominent le paysage iranien. Ces chaînes de montagnes sont séparent divers plateaux et bassins, le plus souvent désertiques des uns des autres.
Il n’y a pratiquement pas de fleuves en Iran. On peut tout de même citer comme cours d’eau le Rud-e Kârun, le plus long d’Iran qui se jette dans le
Chatt-el Arab, et le Safid qui se termine dans la mer Caspienne.

Les côtes

Les côtes iraniennes sont partagées entre le littoral de la mer Caspienne et celui du Golfe d’Oman. Au Nord, les 650 km de côtes rassemblent de superbes plages. Au sud, même combat, le rivage est magnifique !

Les arts et la culture

L’Iran fait partie de ces pays du croissant fertile où l’agriculture et l’écriture sont nées. Par conséquence, la civilisation iranienne est l’une des plus anciennes au monde, et son histoire couvre des milliers d’années.  » La gloire de l’Iran a toujours été sa culture  » disait Richard Nelson Frye, éminent iranologue. Cette culture se manifeste par diverses facettes ; la langue, la mythologie, l’Islam, l’art, la poésie et la littérature.

A la fois proche et foncièrement différente de la mythologie hindouiste ; proche car les Iraniens sont voisins de tous les peuples indo-européens et plus encore avec les Aryens de l’Inde, et différente car elle possède un caractère davantage moral que mythologique, la mythologie persane est un des éléments fondateurs de la culture iranienne. Norouz ; le nouvel an Iranien est d’ailleurs classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco depuis 2009.
La langue iranienne a inspiré plusieurs écrivains dont Goethe, et est reconnu pour être particulièrement commode pour écrire de la poésie. Les tapis, jardins et la cuisine sont également des éléments fondateurs et inévitables de la culture iranienne.

L’art Iranien a connu de nombreuses transformations depuis l’Antiquité, notamment avec l’arrivée de l’Islam qui a instauré de nouveaux codes artistiques sans contrer son évolution. Aujourd’hui de jeunes artistes revisitent les grandes œuvres Iraniennes en y incorporant des éléments modernes ou en les reproduisant sous-forme de graffiti.

Les monuments

Peuple arabe, les Iraniens ont très tôt acquis un important savoir concernant la géométrie, notamment la géométrie symbolique et l’ont utilisés pour construire de véritables chefs d’?uvre d’architecture.
L’architecture Iranienne se sert donc de formes géométriques répétitives, de surfaces richement décorées de céramique, de stuc sculpté et de

briques, et est ainsi reconnaissable par ses motifs calligraphiques et floraux.
Huit monuments sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco en Iran ; Arg-é Bam à Kerman, la place Naghsh-e Jahan à Isfahan, Pasagardes et Persepolis dans la province de Fars, Tchogha Zanbil dans la province du Khuzestan, Mir Bozorg Tomb à Amol, Takht-e Soleyman en Azerbaijan-e-gharbi de l’ouest et le dôme de Soltaniyeh à Zanjan.

Mais la prouesse et le savoir-faire architectural Iranien va bien au-delà des frontières du pays. Ainsi, plusieurs monuments du monde construits par des architectes Iraniens figurent également au patrimoine mondial de l’Unesco ; le minaret de Jam en Afghanistan, le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi au Kazakhstan, le centre historique de Boukhara et de Shahrisabz, la citadelle, la ville ancienne et les bâtiments fortifiés de Darband au Daghestan ainsi que la ville de Samarcande en Ouzbékistan.

La faune et la flore

Les zones semi-désertiques sont le royaume des félins et des gazelles tels le lynx d’Eurasie, le chat de Pallas, la gazelle indienne, la gazelle à goitre ou encore l’onagre du désert.
Certaines espèces sont menacées d’extinction, comme le guépard d’Iran dont il ne reste qu’une soixantaine d’individus. D’autres espèces également très rares peuplent les terres d’Iran ; le tétraogalle de Perse, le daim de Perse ou certains poissons en font partie.

Les oiseaux sont aussi très nombreux en Iran ; buse féroce faucon crécerelle, aigle royal, gypaète barbu, ganga unibande habitent les steppes, l’outarde oubara d’Asie dans les déserts.
Les grandes forêts et les montagnes sont le refuge des sangliers, des ours, des cerfs et des bouquetins.

Cependant depuis les années 50, l’Iran est confronté à de nombreux problèmes mettant en jeu l’environnement ; pollution de l’air, déforestation, désertification, pollution de l’eau, diminution de la surface marécageuse à cause de la sécheresse entre autres.

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