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Anna Gavalda – B2

Littérature
Anna Gavalda

Biographie
Anna Gavalda est la fille d’un père vendeur de systèmes informatiques aux banques et d’une mère créatrice de foulards pour de grandes marques. Elle est élève d’hypokhâgne au lycée Molière en 1990.
En 1992, elle est lauréate de La Plus Belle Lettre d’amour, concours organisé par France Inter. Professeur de français au collège Nazareth à Voisenon (Seine-et-Marne), elle obtient en 2000 le grand prix RTL-Lire pour son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part publié par Le Dilettante. Ce livre rencontre un énorme succès avec des traductions en vingt-sept langues et des ventes cumulées à 1 885 000 exemplaires.
Les romans qu’elle publie ensuite sont également des succès de librairies : Je l’aimais vendu à 1 259 000 exemplaires et Ensemble, c’est tout à 2 040 000 exemplaires. Entre 2004 et 2008, l’autrice a ainsi généré plus de 32 millions d’euros de chiffre d’affaires d’après une étude GfK.
Elle tient une chronique dans le magazine Elle à propos des livres pour enfants et participe au jury du festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Elle est mère de deux enfants et vit à Paris.
Anna Gavalda est apparue dans les médias africains en mars 2018, comme finaliste de l’édition 2017 des Grands prix des associations littéraires, nominée dans la catégorie Belles-Lettres pour son recueil de nouvel intitulé Fendre l’armure.

Réception critique
L’œuvre d’Anna Gavalda bénéficie d’un accueil critique très contrasté.
Dans leur manuel de littérature, Le Jourde &Naulleau, Éric Naulleau et Pierre Jourde écrivent que « le génie de Gavalda consiste à mettre en scène le Français moyen dans tous sesavatars. » Ils soulignent alors, au travers d’une analyse textuelle de Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, que l’univers de Gavalda s’apparente « au monde de Oui-Oui », triomphe d’une littérature « guimauve » aux procédés stylistiques et narratifs éculés : narration de la banalité du quotidien, appel à l’expérience
du lecteur, mise en place d’incipit in mediasres , goût excessif pour les dialogues et absence totale du sens de l’équivoque et de la nuance qui affaiblissent grandement la tension narrative de ses textes.
Le magazine de critique Krinein écrit : « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part se lit facilement, et l’on est loin de passer un mauvais moment en compagnie de ces personnages à la personnalité bien marquée. Pourtant, après avoir refermé le livre, difficile de ne pas céder à la déception : pourquoi mettre un tel style au service de récits parfois tellement vains, presque creux, alors que la plume de l’auteur peut se montrer autrement plus acérée et pleine de verve ? »

Romans

Je l’aimais (2002)La Consolante (2008)
Ensemble, c’est tout (2004)

Nouvelles
Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part (2000)

Désordre et sentiments (2010)

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