Courant Littéraire – L’humanisme-B2
septembre 9, 2020
Le seizième du journal virtuel “Bonjour Français” a été publié
septembre 15, 2020
Courant Littéraire – L’humanisme-B2
septembre 9, 2020
Le seizième du journal virtuel “Bonjour Français” a été publié
septembre 15, 2020

Gibran Khalil Gibran-B2

جبران خلیل جبران

جبران خلیل جبران ، شاعر و نقاش لبنانی در سال 1883 در لبنان دیده به جهان گشود. مادرش خیاطی هنرمند بود که جبران را از همسر سوم خود بدنیا آورد. جبران در سال 1895 مدرسه را آغاز نمود، و با حمایت های معلم خود، توانست در سال 1898 شروع به تصویرگری جلد کتاب کند. نقاشی های جبران برای اولین بار در سال 1904 در بوستون، به نمایش گذاشته شد و دو کتاب در طی سه سال به زبان عربی منتشر کرد. در سال 1908 به لطف مری هاسکل برای تحصیل در رشته ی هنر به پاریس رفت و پس از دو سال به نیویورک عظیمت نمود.
در اواسط دسامبر 1913 در روزنامه ای، مقاله ای به زبان عربی منتشر شد که در آن جبران خود را مسیحی معرفی کرده بود و به آن افتخار می کرد. در سال 1915 به عنوان دبیر کمیته امداد و نجات سوریه و کوه لبنان منصوب شد و در همان سال شروع به نوشتن کتاب پیامبر کرد. جبران در 10 آوریل 1931 در نیویورک بعلت « مشکلات کبد و شروع سل در یکی از ریه ها » درگذشت. سال بعد، پیکر وی به لبنان برگردانده شد و در کلیسای قدیمی که از آن زمان به موزه ای اختصاص یافته بود، دفن شد.
این مقاله مناسب برای افرادی ست که سطح B2 هستند مناسب می باشد.
گردآورنده : الهام نورکیهانی

Gibran Khalil Gibran

Gibran Khalil Gibran et mort le 10 avril 1931 à New York, est un poète libanais d’expression arabe et anglaise, et un artiste peintre. Il séjourna en Europe et passa la majeure partie de sa vie aux États-Unis.
Son recueil de textes poétiques en anglais The Prophet (traduit par « Le Prophète » en français), publié en 1923, devint particulièrement populaire pendant les années 1960 dans le courant de la contre-culture et les mouvements « New Age ». Son œuvre poétique le fit comparer à William Blake.

Biographie

Gibran naquit le 6 janvier 1883 à Bcharré, dans la moutassarifat du Mont-Liban, province autonome de l’Empire ottoman, de Kamlé, fille d’un prêtre maronite, alors âgée d’environ vingt-quatre ans, et de Khalil, troisième époux de celle-ci et de six ans son aîné, et dont un oncle, dans la boutique duquel il travaillait, était apothicaire. Le nom de Gibran comprend successivement son prénom (Gibran), le prénom de son père (Khalil), et son nom de famille (Gibran). Aux États-Unis, lorsqu’il entrera à l’école, son prénom sera remplacé par « Khalil », incorrectement orthographié « Kahlil », qu’il choisira pour signer ses œuvres en anglais. Gibran fréquenta d’abord une école primaire de Bcharré, où l’enseignement semble avoir été réduit au calcul élémentaire, à l’écriture et à la lecture dans les langues arabe et syriaque, et au service de la messe selon le rite maronite.

Kamlé travailla en vendant du linge de maison qu’elle transportait de porte en porte, puis comme couturière itinérante, jusqu’à ce qu’un an plus tard elle eût réuni assez d’argent pour permette à Boutros d’ouvrir une boutique. Gibran commença l’école à la Quincy School le 30 septembre 1895. Il fréquenta aussi la Denison House. L’année suivante, une enseignante de Gibran présenta celui-ci à une assistante sociale qui le présenta elle-même à Fred Holland Day, qui le soutint dans ses efforts de création et le fit connaître par d’autres artistes5. En 1898, Gibran commença à illustrer des couvertures de livres.
Kamlé et Boutros envoyèrent Gibran, âgé de quinze ans, dans son pays natal pour y poursuivre ses études. Il étudia au collège de la Sagesse à Beyrouth. Le 4 avril 1902, sa sœur Sultana mourut, âgée de quatorze ans, de ce qui sembla être la tuberculose ; ayant appris cette nouvelle, Gibran revint à Boston, y arrivant
deux semaines après l’enterrement de Sultana, en étant passé par Ellis Island le 10 mai. L’année suivante, Boutros décéda de la même maladie et sa mère mourut d’un cancer. Sa sœur Mariana semble avoir subvenu aux besoins matériels d’elle-même et de Gibran grâce à un emploi dans un atelier de couture.
Les dessins de Gibran furent exposés pour la première fois en 1904 à Boston, au studio de Fred Holland Day, où Gibran rencontra Mary Elizabeth Haskell, directrice d’école, « qui deviendra son amie intime, sa protectrice et sa bienfaitrice ». En 1905, Gibran publia un livre en arabe, Nubḏaẗ fī fann al-mūsīqá, aux éditions Al-Muhāǧir. Il publia deux autres livres en arabe au cours des trois années suivantes : ‘Arā’is al-murūǧ (signifiant « Les Nymphes des vallées ») en 1906 et Al-Arwāḥ al-mutamarridaẗ (signifiant « Les Esprits rebelles ») en 1908. En 1908, grâce à Mary Haskell, Gibran partit étudier l’art à Paris. Il y fréquenta l’académie Julian puis l’atelier de Pierre Marcel-Béronneau. Le père de Gibran mourut en 1909. En 1910, les autorités ottomanes ordonnèrent l’autodafé en place publique d’Al-Arwāḥ al-mutamarridaẗ. Le 22 octobre 1910, Gibran repartit aux États-Unis. Il débarqua à New York le 31 octobre et revint à Boston le lendemain.

En 1911, Gibran s’installa à New York. En janvier 1912, un livre en arabe de Gibran, Al-Aǧniḥaẗ al-mutakassiraẗ (signifiant « Les Ailes brisées »), fut publié aux éditions Mirʾāẗ al-ġarb. En avril, il fut présenté à Abbas Effendi par Juliet Thompson. À la mi-décembre 1913 fut publié dans le journal Al-Sāʾiḥ (signifiant « Le Pèlerin ») un article de Gibran en arabe dans lequel Gibran s’était présenté comme « chrétien et fier de l’être », « cependant » aimant « le prophète arabe » et « en » appelant « à la grandeur de son nom », chérissant « la gloire de l’Islam » et craignant que celle-ci ne s’étiolât, aimant « le Coran », et ayant « logé Jésus dans une moitié de son cœur et Mahomet dans l’autre moitié ». En 1914 fut publié un livre en arabe de Gibran, Damʿaẗ wa-ibtisāmaẗ (signifiant « Larme et sourire »), aux éditions Atlantic. En 1915, il fut nommé secrétaire du Comité d’aide aux sinistrés de la Syrie et du Mont-Liban, puis adhéra au Comité des volontaires de la Syrie
et du Mont-Liban. La même année, Gibran entama l’écriture de The Prophet. En septembre 1918 fut publié par Alfred A. Knopf son premier livre en anglais, The Madman (signifiant « Le Fou »), recueil de paraboles et de poèmes dont Gibran avait déjà fait paraître l’un, intitulé « Defeat », dans un « leaflet for Serbia ». L’année suivante, furent publiés un livre en arabe, Al-Mawākib (signifiant « [Les] Processions »), aux éditions Mirʾāẗ al-ġarb et un livre en anglais, Twenty Drawings (signifiant « Vingt Dessins »), chez Alfred A. Knopf. En 1920, furent publiés un livre en arabe, Al-ʿAwāṣif (signifiant « Les Tempêtes »), au Caire aux éditions Al-Hilāl, et un livre en anglais, The Forerunner (signifiant « Le Précurseur »), chez Alfred A. Knopf. Le 28 avril 1920, Gibran reforma avec d’autres écrivains la Ligue de la plume.

Le 14 mars 1931 fut publié un livre en anglais de Gibran, The Earth Gods (signifiant « Les Dieux de la Terre »), chez Alfred A. Knopf. Gibran mourut le 10 avril 1931 à l’hôpital Saint Vincent de New York, qui attribua son décès à « une cirrhose du foie et un début de tuberculose dans l’un des poumons ». L’année suivante, son corps fut rapatrié au Liban et déposé dans la vieille chapelle du monastère de Mar Sarkis situé à la périphérie de Bcharré, devenu depuis un musée consacré à Gibran.

Mysticisme

Selon une citation rapportée par Daniel S. Larangé, « Que Gibran fût un mystique, personne ne le conteste, mais qu’il ait été un mystique chrétien, comme l’avance Barbara Young, voilà qui ne va pas de soi ». Selon une notice bibliographique publiée dans la Revue thomiste, le christianisme a constitué l’« horizon commun » de Gibran et de Mikhail Naimy, mais leur « chemin de pensée » les a « conduits à une reformulation à peu près complète des dogmes chrétiens, notamment à la lumière de l’hindouisme et de la théosophie […] et dans une moindre mesure de l’islam ». Néanmoins, Rafic Chikhani a écrit que Gibran s’est distingué des théosophes par « le fait » qu’il a « retenu l’idée bouddhique du retour de l’âme qui se réalise grâce au désir et à l’évolution de tous les êtres humains vers le bien ».

Gibran aurait dit à Mary Haskell et à Charlotte Teller avoir eu plusieurs vies antérieures « en Syrie, mais brèves ; une en Italie jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans ; en Grècejusqu’à vingt-deux ans ; en Égypte jusqu’à un très, très vieil âge ; plusieurs fois, peut-être six ou sept, en Chaldée ; une fois en Inde et en Perse » Gibran aurait aussi confié à Mary Haskell et à Charlotte Teller « qu’étant sur le point de dormir, il parvenait parfois à ressentir le dédoublement de son moi ».
Gibran aurait dit à Barbara Young, en parlant du prophète Almustafa qu’il avait mis en scène dans The Prophet: « That being […] has always been with me, I think ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *