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Norouz-B1

ایران شناسی

جشن نوروز حدود 3000 سال است که ریشه در آداب و سنن زرتشتیان دارد. این جشن در تقویم فارسی روز اول بهار (بین 20 تا 22 مارس) می باشد. نوروز، در کشورهایی مانند: کردستان، افغانستان، بخش هایی از خاورمیانه و همچنین جمهوری شوروی سابق، تاجیکستان و… جشن گرفته می شود، که به آن ناروز می گویند. در فرانسه نیز ایرانیان هر ساله جشن نوروز را در شهرهای مختلف برگزار می کنند. در تقویم زرتشتی نوروز را یکبار در تاریخ 21 مارس و بار دیگر در ماه ژوئیه یا آگوست جشن می گیرند، به این دلیل که در ایران باستان روز از غروب آغاز می شده. اما ایرانیان معتقدند که روز از طلوع آفتاب شروع می شود.
در ایران، مقدمات نوروز در طول ماه اسفند، آخرین ماه سال با پاکسازی خانه ها، خرید لباس جدید و گل (سنبل و لاله) آماده سازی می شود. از مراسم سنتی قبل از شروع سال جدید می توان به جشن چهارشنبه سوری که در سه شنبه آخر سال برگزار میشود اشاره کرد. در این روز همه از خانه خارج شده، و در مراسم آتش بازی و قاشق زنی، برای از بین بردن بدشانسی در سال جدید شرکت می کنند. در روز سال نو، ایرانیان قبل از شروع سال جدید دور سفره هفت سین جمع شده و منتظر لحظه دقیق سال تحویل می شوند. بعد از آغاز سال نو هدایای خود را رد و بدل کرده، و با پوشیدن لباس نو و دیدار با بزرگان و دوستان این سنت را جشن می گیرند. سیزده بدر اخرین جشنی ست که در پایان نوروز برگزار می شود. این جشن در روز 13 بهار در هوای آزاد با موسیقی و رقص همراه است.
این متن فرانسوی برای افرادی که در سطح B1 هستند مناسب می باشد.

گردآورنده : الهام نورکیهانی

 

Norouz est la fête traditionnelle des Iraniens qui célèbrent le nouvel an du calendrier persan (premier jour du printemps). La fête est célébrée parcertaines communautés le 21 mars et par d’autres le jour de l’équinoxe vernal, dont la date varie entre le 20 et le 22 mars.
En français, Norouz est également appelé Nouvel an persan. Le Norouz est inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019.

Variantes communément rencontrées

محتوی مقاله

Norouz est célébré depuis au moins 3 000 ans et est profondément enraciné parmi les rituels et les traditions du zoroastrisme. Aujourd’hui, la fête de Norouz est célébrée dans de nombreux pays qui ont été des territoires ou qui ont été influencés par l’Empire perse : en dehors de l’Iran, on peut citer le Kurdistan, l’Afghanistan, des parties du Moyen-Orient aussi bien que dans les ex-républiques soviétiques du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan, de l’Azerbaïdjan, du Kazakhstan et du Kirghizistan, pays dans lesquels la fête
est appelée Navrouz. La fête est aussi célébrée par les Parsis zoroastriens et les hindous de la vallée du Cachemire qui appellent la fête Navreh en Inde ou les Salars, dans la province de Qinghai, en Chine.

Dans la plupart des pays, on accompagne la fête par un Norouz Mubarak (mubarak : félicitations). Au Kurdistan, on dit Newroz pîroz be.

Les suivants de la variante Fasli du calendrier zoroastrien célèbrent aussi Norouz comme le premier jour de l’année nouvelle. D’autres variantes du calendrier zoroastrien célèbrent deux fois Norouz, une fois en tant que Jamshedi Navroz, le 21 mars en tant que début du printemps, et un second Norouz a lieu, en juillet/aout (voir : calendrier zoroastrien), en tant que veille de l’année nouvelle ou jour de l’an. Que ce second Norouz soit célébré en tant que dernier jour de l’année (contrairement à ce qu’on pourrait penser d’un terme qui signifie « nouveau jour ») pourrait être dû au fait que
dans la Perse antique le jour commençait au coucher du soleil, alors qu’ultérieurement, les Perses pensaient que le jour commençait au lever du soleil.

 

Norouz dans l’Iran

En Iran, les préparations de Norouz commencent pendant Esfand, le dernier mois d’hiver dans le calendrier persan. Les Iraniens, les Afghans et d’autres groupes commencent à se préparer en faisant un grand « nettoyage de printemps » dans leurs maisons, s’achètent de nouveaux vêtements pour la nouvelle année et achètent des fleurs (la jacinthe véritable et la tulipe sont particulièrement populaires).En association avec la renaissance de la nature, le nettoyage de printemps est la tradition nationale suivie par la plupart des ménages en Iran. Cela est aussi étendu aux effets personnels, et traditionnellement, tout le monde

s’achète au moins une garde-robe neuve. Le jour du nouvel an, les familles s’habillent avec leurs vêtements neufs et

commencent alors les réjouissances de cette période, en allant rendre visite aux anciens, puis au reste de la famille et enfin aux amis. Le treizième jour (sizdah bedar), les familles quittent leur maison et vont pique-niquer à l’extérieur.
Pendant les vacances de Norouz, on attend de tous qu’ils se rendent visite (principalement limitées à la famille, aux amis et aux voisins) sous forme de courtes visites à la maison, qui sont généralement suivies de réciprocité. Typiquement, le premier jour de l’année, les membres de la famille se retrouvent à table, sur laquelle sont posés les Haft Sîn (ou disposés à proximité) et attendent le moment exact de la nouvelle année. À ce moment-là, des cadeaux sont échangés.

En France, la communauté iranienne organise chaque année la célébration de Norouz dans différentes villes françaises. Généralement les associations franco-iraniennes prennent l’initiative d’organiser cette cérémonie. À Paris, depuis 2018 une association française loi de 1901, appelé le Centre Franco-Iranien prend l’initiative inédite d’organiser la fête de Norouz en commun avez l’association des afghans de Paris. En 2019, la cérémonie qui a été organisée à la Mairie du 4e, rassemblant près de 500 personnes, a été marquée par la participation des artistes afghans, français, indiens et iraniens.

Tchaharchanbé-Souri

Le dernier mardi soir de l’année est célébré par les Iraniens sous le nom de Tchaharchanbé-Souri, moment où tout le monde sort dans la rue, fait des feux et saute par-dessus en criant «Zardi-yé man az to ; sorkhi-yé to az man» qui signifie littéralement : « ma [couleur] jaune pour toi, ta [couleur] rouge pour moi » (le rouge est la couleur du feu), c’est-à-dire, figurativement, « je te donne ma pâleur – ou ma maladie, je prends ta force – ta santé ». D’après la tradition,
les esprits des ancêtres rendent visite aux vivants les derniers jours de l’année, et beaucoup d’enfants s’entourent de draps, rejouant ainsi symboliquement les visites des morts. Ils courent aussi dans les rues en tapant sur des boîtes et des casseroles et frappent aux portes pour jouer des tours aux gens. Ce rituel est appelé qashogh-zany (battage de cuillers) et symbolise le fait de chasser le dernier mardi de malchance de l’année. La tradition veut également que l’on saute dans l’eau le mercredi matin aux premiers rayons de soleil.

Il y a plusieurs autres traditions cette nuit-là, dont les rituels de Kouzéh Chékastan, pendant lequel on casse des jarres en terre qui contiennentsymboliquement la mauvaise fortune de quelqu’un, Fâl-gouch ou l’art de la divination en écoutant les conversations des passants et le rituel de Géréh-gochâyi, faire un nœud dans un mouchoir ou un tissu et demander au premier passant de le défaire afin d’éloigner la malchance de quelqu’un.

Les Haft Sîn

La tradition principale de Norouz est la mise en place des Haft Sîn , sept objets dont le nom commence par la lettre S ou sîn de l’alphabet persan, qui sont sept objets spécifiques disposés sur une table correspondant aux sept créations et aux sept immortels les protégeant. La liste suivante est un

exemple des objets servant à faire les Haft Sîn:

1. sabzeh – germes de blé, orge ou lentille poussant dans un plat (symbolisant la renaissance)
2. samanou – une pâte très sucrée fait de blé germé (symbolisant l’abondance)
3. senjed – le fruit séché du jujubier ou plutôt de l’Eleagnus angustifolia, « Olivier de Bohême »(symbolisant l’amour)
4. sîb – pommes (beauté et bonne santé)
5. somaq – baies de sumac (la couleur du lever du soleil et santé)
6. serkeh – vinaigre (l’âge et la patience)
7. sonbol – l’odorante fleur de jacinthe (l’arrivée du printemps)

Haji Firûz

Le traditionnel porteur des couleurs de Norouz est un personnage appelé Haji Pirûz, ou Hadji Firuz. Il symbolise la renaissance du dieu du sacrificesumérien, Dumuzi (Dumuzi, qui a donné son nom au mois hébreu de Tammuz), qui était tué à la fin de chaque année et renaissait pour le début de l’année nouvelle. Portant du maquillage noir et un costume rouge, Haji Firûz chante et danse dans les rues avec tambourin et trompettes en distribuant ses bons vœux pour l’arrivée de la nouvelle année.

Sizdah Bedar

Sizdah bedar est une fête traditionnelle persane fêtée treize jours après Norouz. Le treizième jour des fêtes du nouvel An est Sizdah Bedar (signifiant littéralement « treizième dehors »), qui est un jour festif célébré à l’air libre, souvent accompagné de musique et de danse. Cette journée est passée à pique-niquer en famille.

Les célébrations du treizième jour, Sîzdah Bedar, viennent de la croyance des anciens Perses que les 12 constellations du Zodiaque contrôlaient les mois de l’année, et que chacun régnait sur la Terre pour un millier d’années. À la fin de ce cycle, le ciel et la Terre sombraient dans le chaos. En conséquence, Norouz, dure 12 jours et le treizième représente le chaos, moment pendant lequel les familles mettent l’ordre de côté et évitent la malchance associée au nombre treize en allant dehors et en profitant d’un pique-nique et d’une fête. À la fin des célébrations de cette journée, les sabzeh cultivées pour le Haft Sîn (qui a symboliquement recueilli toute la maladie et la malchance) sont jetées dans de l’eau courante pour exorciser les démons (divs) de la maisonnée. Il est aussi de coutume pour les jeunes femmes célibataires d’attacher les tiges des sabzeh avant de les jeter, exprimant ainsi le souhait d’être mariées avant le Sîzdah Bedar de l’année suivante.

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