واژه عامیانه فرانسوی- قسمت بیست و ششم
خرداد ۲۵, ۱۴۰۲
کاربردهای فعل Trouver در زبان فرانسه
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Première neige

در مسیر آموزش زبان فرانسه، قابلیت درک شفاهی زبان فرانسوی یا (compréhension orale)  یکی از مهمترین مواردی است که زبان آموزان زبان فرانسوی، می بایست بر روی آن کار کنند.

ما با استفاده از متدهای به روز آموزش زبان فرانسه، شما عزیزان را در آموزش آنلاین زبان فرانسه همراهی خواهیم کرد.

در این سر فصل داستان های ساده صوتی را برای شما آماده کرده ایم. ابتدا سعی کنید دو مرتبه  این داستان صوتی فرانسوی را بدون نگاه کردن به متن گوش کنید.

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هر هفته این تمرین را برای یک داستان انجام داده و لغات داستان هفته گذشته را که یادداشت کرده اید، چندیدن بار مرور کنید.

پس از پایان داستان های هر سطح، به عنوان مثال مقدماتی، یک هفته به خود استراجت داده و در هفته بعدی، تنها لغاتی را که از داستان های این سطح یادداشت کرده اید، مرور نمایید.

بعد از یک ماه از اتمام سطح اول، مجدد به داستان های سطح مربوطه مراجعه کرده و این بار هر روز یک داستان را گوش  کرده و لغت هایش را مرور نمایید.

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Première neige

 

La longue promenade de la Croisette s’arrondit au bord del’eau bleue. Là-bas, à droite, l’Esterel s’avance au loin dansla mer. Il barre la vue, fermant l’horizon par le joli décor méridional de ses sommets pointus, nombreux et bizarres.

À gauche, les îles Sainte-Marguerite et Saint-Honorat, couchées dans l’eau, montrent leur dos couvert de sapins.

Et tout le long du large golfe, tout le long des grandesmontagnes assises autour de Cannes, le peuple blanc desvillas semble endormi dans le soleil. On les voit au loin, lesmaisons claires, semées du haut en bas des monts, tachant de points de neige la verdure sombre.

Les plus proches de l’eau ouvrent leurs grilles sur lavaste promenade que viennent baigner les flots tranquilles.

Il fait bon, il fait doux. C’est un tiède jour d’hiver où passe àpeine un frisson de fraîcheur. Par-dessus les murs des jardins, on aperçoit les orangers et les citronniers pleins defruits d’or. Des dames vont à pas lents sur le sable de l’avenue, suivies d’enfants qui roulent des cerceaux, oucausant avec des messieurs.

Une jeune dame vient de sortir de sa petite et coquettemaison dont la porte est sur la Croisette. Elle s’arrête uninstant à regarder les promeneurs, sourit et gagne, dansune allure accablée, un banc vide en face de la mer.

Fatiguée d’avoir fait vingt pas, elle s’assied en haletant.

Son pâle visage semble celui d’une morte. Elle tousse et porte à ses lèvres ses doigts transparents comme pour arrêter ces secousses qui l’épuisent.

Elle regarde le ciel plein de soleil et d’hirondelles, lessommets capricieux de l’Esterel là-bas, et, tout près, la mer si bleue, si tranquille, si belle.

Elle sourit encore, et murmure :

« Oh ! que je suis heureuse. »

Elle sait pourtant qu’elle va mourir, qu’elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la mêmepromenade, ces mêmes gens qui passent devant elleviendront encore respirer l’air tiède de ce doux pays, avecleurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujoursrempli d’espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu’aufond d’un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui resteencore aujourd’hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu’elle achoisie pour linceul.

Elle ne sera plus. Toutes les choses de la vie continueront pour d’autres. Ce sera fini pour elle, pour toujours. Elle ne sera plus. Elle sourit, et respire tant qu’ellepeut, de ses poumons malades, les souffles parfumés desjardins.

Et elle songe.

Elle se souvient. On l’a mariée, voici quatre ans, avec ungentilhomme normand. C’était un fort garçon barbu, coloré, large d’épaules, d’esprit court et de joyeuse humeur.

On les accoupla pour des raisons de fortune qu’elle neconnut point. Elle aurait volontiers dit « non ». Elle fit « oui »d’un mouvement de tête, pour ne point contrarier père et mère. Elle était Parisienne, gale, heureuse de vivre.

Son mari l’emmena en son château normand. C’était unvaste bâtiment de pierre entouré de grands arbres trèsvieux. Un haut massif de sapins arrêtait le regard en face.

Sur la droite, une trouée donnait vue sur la plaine qui s’étalait, toute nue, jusqu’aux fermes lointaines. Un cheminde traverse passait devant la barrière et conduisait à lagrand-route éloignée de trois kilomètres.

Oh ! elle se rappelle tout : son arrivée, sa premièrejournée en sa nouvelle demeure, et sa vie isolée ensuite.

Quand elle descendit de voiture, elle regarda le vieuxbâtiment et déclara en riant :

« Ça n’est pas gai ! »

Son mari se mit à rire à son tour et répondit :

« Baste ! on s’y fait. Tu verras. Je ne m’y ennuie jamais, moi. »

Ce jour-là, ils passèrent le temps à s’embrasser, et elle ne le trouva pas trop long. Le lendemain ilsrecommencèrent et toute la semaine, vraiment, fut mangéepar les caresses.

Puis elle s’occupa d’organiser son intérieur. Cela dura bien un mois. Les jours passaient l’un après l’autre, en desoccupations insignifiantes et cependant absorbantes. Elle apprenait la valeur et l’importance des petites choses de lavie. Elle sut qu’on peut s’intéresser au prix des œufs qui coûtent quelques centimes de plus ou de moins suivant lessaisons.

C’était l’été. Elle allait aux champs voir moissonner. La gaieté du soleil entretenait celle de son cœur.

L’automne vint. Son mari se mit à chasser. Il sortait le matin avec ses deux chiens Médor et Mirza. Elle restait seule alors, sans s’attrister d’ailleurs de l’absence d’Henry.

Elle l’aimait bien, pourtant, mais il ne lui manquait pas.

Quand il rentrait, les chiens surtout absorbaient satendresse. Elle les soignait chaque soir avec une affectionde mère, les caressait sans fin, leur donnait mille petitsnoms charmants qu’elle n’eût point eu l’idée d’employer pour son mari.

Il lui racontait invariablement sa chasse. Il désignait lesplaces où il avait rencontré les perdrix ; s’étonnait den’avoir point trouvé de lièvre dans le trèfle de JosephLedentu, ou bien paraissait indigné du procédé de M.

Lechapelier, du Havre, qui suivait sans cesse la lisière de ses terres pour tirer le gibier levé par lui, Henry de Parville.

Elle répondait :

« Oui, vraiment, ce n’est pas bien », en pensant à autrechose.

L’hiver vint, l’hiver normand, froid et pluvieux. Lesinterminables averses tombaient sur les ardoises du grandtoit anguleux, dressé comme une lame vers le ciel. Leschemins semblaient des fleuves de boue ; la campagne, une plaine de boue ; et on n’entendait aucun bruit que celui de l’eau tombant ; on ne voyait aucun mouvement que le vol tourbillonnant des corbeaux qui se déroulait comme unnuage, s’abattait dans un champ, puis repartait.

Vers quatre heures, l’armée des bêtes sombres et volantes venait se percher dans les grands hêtres àgauche du château, en poussant des cris assourdissants.

Pendant près d’une heure, ils voletaient de cime en cime, semblaient se battre, croassaient, mettaient dans lebranchage grisâtre un mouvement noir.

Elle les regardait, chaque soir, le cœur serré, toute pénétrée par la lugubre mélancolie de la nuit tombant sur les terres désertes.

Puis elle sonnait pour qu’on apportât la lampe ; et elle serapprochât du feu. Elle brûlait des monceaux de bois sansparvenir à échauffer les pièces immenses envahies par l’humidité. Elle avait froid tout le jour, partout, au salon, auxrepas, dans sa chambre. Elle avait froid jusqu’aux os, lui semblait-il. Son mari ne rentrait que pour dîner, car il chassait sans cesse, ou bien s’occupait des semences, des labours, de toutes les choses de la campagne.

Il rentrait joyeux et crotté, se frottait les mains, déclarait :

« Quel fichu temps ! »

Ou bien :

« C’est bon d’avoir du feu ! »

Ou parfois il demandait :

« Qu’est-ce qu’on dit aujourd’hui ? Est-on contente ? »

Il était heureux, bien portant, sans désirs, ne rêvant pasautre chose que cette vie simple, saine et tranquille.

Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l’air glacé du château, du vieux château qui semblait s’être refroidi avec les siècles, comme font leshumains avec les ans, qu’elle demanda, un soir, à son mari

:

« Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici uncalorifère ; cela sécherait les murs. Je t’assure que je nepeux pas me réchauffer du matin au soir. »

Il demeura d’abord interdit à cette idée extravaganted’installer un calorifère en son manoir. Il lui eût semblé plus naturel de servir ses chiens dans de la vaisselle plate. Puisil poussa, de toute la vigueur de sa poitrine, un rire énorme, en répétant :

« Un calorifère ici Un calorifère ici ! Ah ! ah ! ah quelle bonne farce ! »

Elle insistait.

« Je t’assure qu’on gèle, mon ami ; tu ne t’en aperçoispas, parce que tu es toujours en mouvement, mais on gèle.

»

Il répondit, en riant toujours :

« Baste ! on s’y fait, et d’ailleurs c’est excellent pour lasanté. Tu ne t’en porteras que mieux. Nous ne sommes pasdes Parisiens, sacrebleu ! pour vivre dans les tisons. Et, d’ailleurs, voici le printemps tout à l’heure. »

Vers le commencement de janvier un grand malheur la frappa. Son père et sa mère moururent d’un accident devoiture. Elle vint à Paris pour les funérailles. Et le chagrinoccupa seul son esprit pendant six mois environ.

La douceur des beaux jours finit par la réveiller, et elle se laissa vivre dans un alanguissement triste jusqu’à l’automne.

Quand revinrent les froids, elle envisagea pour lapremière fois le sombre avenir. Que ferait-elle ? Rien.

Qu’arriverait-il désormais pour elle ? Rien. Quelle attente, quelle espérance, pouvaient ranimer son cœur ? Aucune.

Un médecin, consulté, avait déclaré qu’elle n’aurait jamaisd’enfants.

Plus âpre, plus pénétrant encore que l’autre année, lefroid la faisait continuellement souffrir. Elle tendait auxgrandes flammes ses mains grelottantes. Le feuflamboyant lui brûlait le visage ; mais des souffles glacéssemblaient se glisser dans son dos, pénétrer entre la chair et les étoffes. Et elle frémissait de la tête aux pieds. Descourants d’air innombrables paraissaient installés dans lesappartements, des courants d’air vivants, sournois, acharnés comme des ennemis. Elle les rencontrait à tout instant ; ils lui soufflaient sans cesse, tantôt sur le visage, tantôt sur les mains, tantôt sur le cou, leur haine perfide et gelée.

Elle parla de nouveau d’un calorifère ; mais son mari l’écouta comme si elle eût demandé la lune. L’installationd’un appareil semblable à Parville lui paraissait aussi impossible que la découverte de la pierre philosophale.

Ayant été à Rouen, un jour, pour affaire, il rapporta à sa femme une mignonne chaufferette de cuivre qu’il appelait en riant un « calorifère portatif » ; et il jugeait que celasuffirait désormais à l’empêcher d’avoir jamais froid.

Vers la fin de décembre, elle comprit qu’elle ne pourrait vivre ainsi toujours, et elle demanda timidement, un soir, en dînant :

« Dis donc, mon ami, est-ce que nous n’irons point passer une semaine ou deux à Paris avant le printemps ?»

Il fut stupéfait.

« À Paris ? à Paris ? Mais pourquoi faire ! Ah ! mais non, par exemple ! On est trop bien ici, chez soi. Quellesdrôles d’idées tu as, par moments ! »

Elle balbutia :

« Cela nous distrairait un peu. »

Il ne comprenait pas.

« Qu’est-ce qu’il te faut pour te distraire ? Des théâtres, des soirées, des dîners en ville ? Tu savais pourtant bienen venant ici que tu ne devais pas t’attendre à desdistractions de cette nature ! »

Elle vit un reproche dans ces paroles et dans le ton dont elles étaient dites. Elle se tut. Elle était timide et douce, sans révoltes et sans volonté.

En janvier, les froids revinrent avec violence. Puis la neige couvrit la terre.

Un soir, comme elle regardait le grand nuage tournoyant des corbeaux se déployer autour des arbres, elle se mit,malgré elle, à pleurer.

Son mari entrait. Il demanda tout surpris :

« Qu’est-ce que tu as donc ? »

Il était heureux, lui, tout à fait heureux, n’ayant jamais rêvéune autre vie, d’autres plaisirs. Il était né dans ce tristepays, il y avait grandi. Il s’y trouvait bien, chez lui, à son aisede corps et d’esprit.

Il ne comprenait pas qu’on pût désirer des événements, avoir soif de joies changeantes ; il ne comprenait point qu’il ne semble pas naturel à certains êtres de demeurer auxmêmes lieux pendant les quatre saisons ; il semblait nepas savoir que le printemps, que l’été, que l’automne, quel’hiver ont, pour des multitudes de personnes, des plaisirsnouveaux en des contrées nouvelles.

Elle ne pouvait rien répondre et s’essuyait vivement lesyeux. Elle balbutia enfin, éperdue :

« J’ai… Je… Je suis un peu triste… Je m’ennuie unpeu… »

Mais une terreur la saisit d’avoir dit cela, et elle ajoutabien vite :

« Et puis… J’ai… J’ai un peu froid. »

À cette parole, il s’irrita :

« Ah ! oui… toujours ton idée de calorifère. Mais voyons, sacrebleu ! tu n’as seulement pas eu un rhume depuis quetu es ici. »

La nuit vint. Elle monta dans sa chambre, car elle avait exigé une chambre séparée. Elle se coucha. Même en sonlit, elle avait froid. Elle pensait :

« Ce sera ainsi toujours, toujours, jusqu’à la mort. »

Et elle songeait à son mari. Comment avait-il pu lui direcela :

« Tu n’as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

Il fallait donc qu’elle fût malade, qu’elle toussât pour qu’il comprît qu’elle souffrait !

Et une indignation la saisit, une indignation exaspérée de faible, de timide.

Il fallait quelle toussât. Alors il aurait pitié d’elle, sans doute. Eh bien ! elle tousserait ; il l’entendrait tousser ; il faudrait appeler le médecin ; il verrait cela, son mari, il verrait !

Elle s’était levée nu-jambes, nu-pieds, et une idéeenfantine la fit sourire :

« Je veux un calorifère, et je l’aurai. Je tousserai tant, qu’il faudra bien qu’il se décide à en installer un. »

Et elle s’assit presque nue sur une chaise. Elle attendit une heure, deux heures. Elle grelottait, mais elle nes’enrhumait pas. Alors elle se décida à employer les grands moyens.

Elle sortit de sa chambre sans bruit, descendit l’escalier, ouvrit la porte du jardin.

La terre, couverte de neige, semblait morte. Elle avançabrusquement son pied nu et l’enfonça dans cette mousselégère et glacée. Une sensation de froid, douloureusecomme une blessure, lui monta jusqu’au cœur ; cependant elle allongea l’autre jambe et se mit à descendre lesmarches lentement.

Puis elle s’avança à travers le gazon, se disant :

« J’irai jusqu’aux sapins. »

Elle allait à petits pas, en haletant, suffoquée chaque foisqu’elle faisait pénétrer son pied nu dans la neige.

Elle toucha de la main le premier sapin, comme pour bien se convaincre elle-même qu’elle avait accompli jusqu’au bout son projet ; puis elle revint. Elle crut deux outrois fois qu’elle allait tomber, tant elle se sentait engourdie et défaillante. Avant de rentrer, toutefois, elle s’assit dans cette écume gelée, et même, elle en ramassa pour sefrotter la poitrine.

Puis elle rentra et se coucha. Il lui sembla, au bout d’uneheure, qu’elle avait une fourmilière dans la gorge. D’autresfourmis lui couraient le long des membres. Elle dormit cependant.

Le lendemain elle toussait, et elle ne put se lever.

Elle eut une fluxion de poitrine. Elle délira, et dans sondélire elle demandait un calorifère. Le médecin exigeaqu’on en installât un. Henry céda, mais avec unerépugnance irritée.

Elle ne put guérir. Les poumons atteints profondément donnaient des inquiétudes pour sa vie.

« Si elle reste ici, elle n’ira pas jusqu’aux froids », dit lemédecin.

On l’envoya dans le Midi.

Elle vint à Cannes, connut le soleil, aima la mer, respira l’air des orangers en fleur.

Puis elle retourna dans le Nord au printemps. Mais ellevivait maintenant avec la peur de guérir, avec la peur des longs hivers de Normandie ; et sitôt qu’elle allait mieux, elle ouvrait, la nuit, sa fenêtre, en songeant aux doux rivages dela Méditerranée.

À présent, elle va mourir, elle le sait. Elle est heureuse.

Elle déploie un journal qu’elle n’avait point ouvert, et lit cetitre : « La première neige à Paris. »

Alors elle frissonne, et puis sourit. Elle regarde là-basl’Esterel qui devient rose sous le soleil couchant ; elle regarde le vaste ciel bleu, si bleu, la vaste mer bleue, si bleue, et se lève.

Et puis elle rentre, à pas lents, s’arrêtant seulement pour tousser, car elle est demeurée trop tard dehors, et elle a eufroid, un peu froid.

Elle trouve une lettre de son mari. Elle l’ouvre en souriant toujours, et elle lit :

« Ma chère amie,

« J’espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas tropnotre beau pays. Nous avons depuis quelques jours unebonne gelée qui annonce la neige. Alors, j’adore ce tempslà et tu comprends que je me garde bien d’allumer tonmaudit calorifère… »

Elle cesse de lire, toute heureuse à cette idée qu’elle l’aeu, son calorifère. Sa main droite, qui tient la lettre, retombe lentement sur ses genoux, tandis qu’elle porte àsa bouche sa main gauche comme pour calmer la touxopiniâtre qui lui déchire la poitrine.

 

 

تهیه و تنظیم: الهام نورکیهانی              

 

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