مکالمه : اگر جای من بودید چه می‌کردید به فرانسوی
مرداد ۱۹, ۱۴۰۰
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Madeline ne sait pas faire ses lacets

در مسیر آموزش زبان فرانسه، قابلیت درک شفاهی زبان فرانسوی یا (compréhension orale)  یکی از مهمترین مواردی است که زبان آموزان زبان فرانسوی، می بایست بر روی آن کار کنند.

ما با استفاده از متدهای به روز آموزش زبان فرانسه، شما عزیزان را در آموزش آنلاین زبان فرانسه همراهی خواهیم کرد.

در این سر فصل داستان های ساده صوتی را برای شما آماده کرده ایم. ابتدا سعی کنید دو مرتبه  این داستان صوتی فرانسوی را بدون نگاه کردن به متن گوش کنید.

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سپس می توانید متن پیاده شده فایل صوتی داستان را همزمان با گوش دادن مجدد به فایل صوتی دنبال کنید.

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هر هفته این تمرین را برای یک داستان انجام داده و لغات داستان هفته گذشته را که یادداشت کرده اید، چندیدن بار مرور کنید

پس از پایان داستان های هر سطح، به عنوان مثال مقدماتی، یک هفته به خود استراجت داده و در هفته بعدی، تنها لغاتی را که از داستان های این سطح یادداشت کرده اید، مرور نمایید

بعد از یک ماه از اتمام سطح اول، مجدد به داستان های سطح مربوطه مراجعه کرده و این بار هر روز یک داستان را گوش  کرده و لغت هایش را مرور نمایید

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Madeline ne sait pas faire ses lacets

Il était une fois… une jeune fille prénommée Madeline. C’était une jeune princesse très jolie, gentille et douce, mais également très fainéante. Vivant dans un grand château avec ses parents, le roi et la reine du royaume de Belle-Vie, elle était sans arrêt accompagnée de dizaines de servantes, qui s’occupaient de ses moindres désirs.

Sa journée commençait par un réveil en douceur, puis on l’installait confortablement dans son lit en position assise, on lui servait un petit-déjeuner, on lui donnait la becquée et on lui essuyait la bouche délicatement. Les aliments étaient même légèrement mixés pour lui éviter la tâche du masticage qui fatiguait ses mâchoires. Puis on l’habillait, on lui lavait les dents en la tenant droite devant le lavabo, on lui frottait les dents, lui nettoyait le visage et sa journée continuait ainsi sans le moindre effort… enfin sans le moindre effort de Madeline, car près de 12 personnes étaient constamment à son service.

Dans les couloirs, c’était l’effervescence ! Tout le monde courait, s’affairait, s’agitait pour exaucer les moindres petits souhaits de la princesse Madeline.

Chaque jour, elle était dorlotée, nourrie, portée, installée, habillée. Même les lacets de ses chaussures étaient noués par quelqu’un d’autre qu’elle-même.

Elle n’allait pas à l’école, refusant d’apprendre quoique ce soit. Inutile, puisqu’elle avait toujours une servante qui pouvait le faire. Savoir lire ? pffff, pourquoi donc, on lui faisait la lecture ! Savoir danser, sauter très haut, faire des roulades ? pfff, nul besoin, on la portait ! Apprendre à construire, dessiner, faire des jeux ? pffff aucune utilité, elle avait des servantes pour le faire à sa place. Elle en avait même une dédiée à la construction de ses Legos ! Bref, Madeline n’investissait aucune dose d’énergie pour apprendre et faire les choses par elle-même. Toute son énergie servait à donner des ordres aux autres.

Alors que sa journée s’achevait et qu’elle tombait dans un profond sommeil, elle se réveilla en sursaut. Le jour était déjà apparu. Sonnant la clochette pour appeler une servante depuis son lit, elle fût déroutée de ne voir personne apparaitre dans sa chambre. Il n’y avait plus aucun bruit dans les couloirs. Tout lui semblait pourtant à sa place. Sa chambre était identique à celle qu’elle avait quitté en s’endormant la veille au soir. Elle finit par crier pour qu’on l’entende, mais personne ne vint. Au bout d’un certain temps, énervée mais aussi un petit peu inquiet, elle finit par se lever toute seule et sortir de sa chambre. Dans les couloirs, les meubles étaient bien là, à leur place, mais le château semblait vide. En pyjama, elle mit rapidement ses chaussures et se mit à courir dans les couloirs du grand château pour trouver signe de vie. Mais il n’y avait personne.

Elle appela, cria, mais personne ne répondit.

En courant vers le jardin, ses lacets défaits (ben oui, elle ne savait pas les faire !) elle tomba lourdement à terre et se retrouva nez à nez avec un petit galet gris.

Ce petit galet avait une expression bizarre et elle failli s’évanouir lorsqu’il commença à lui parler – et il était en colère ! « Non, mais attention, tu as failli me marcher dessus » !

Habituée à donner des ordres elle lui répondit : « hé dis donc, c’est moi la princesse, et je suis tombée parce que mes lacets sont défaits ! Tu n’as qu’à me les nouer et ça ne se reproduira pas ! » Le galet répondit : « ah oui, et je vais faire comment, moi, je n’ai ni bras, ni mains ! ».

La jeune fille réfléchit, et se dit que le petit galet avait raison. Elle lui dit : « c’est vrai que… je pourrai le faire…mais je n’ai pas appris ! Ma servante le fait toujours pour moi ! ». Le petit caillou se calma et lui dit alors : « je n’ai ni bras, ni jambes, mais je suis là depuis des centaines années et j’observe les humains toute la journée, je sais comment faire, je vais t’aider ».

Il lui indiqua alors comment nouer ses lacets, et la jeune princesse s’exécuta avec succès.

Elle ressentit un drôle de sentiment, quelque chose de nouveau, de joyeux, qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant, mais sans pouvoir saisir exactement de quoi il s’agissait.

Puis, elle prit le petit galet dans sa main et l’emporta avec elle. Il lui dit « c’est bien la première fois que je rentre dans le château, fais-moi donc visiter ! » C’était aussi la première fois que la princesse recevait un ordre au lieu d’en donner ! Et qu’elle portait quelqu’un au lieu d’être portée pour se promener dans le château !

Elle se balada donc dans le château, accompagné de son petit galet gris bien calé au creux de sa main. Lorsqu’ils passèrent devant les cuisines, Madeline réalisa qu’elle avait très faim. Mais il n’y avait toujours personne dans le château. Comment faire ? Elle ne savait même pas éplucher une orange ! Le petit caillou, qui avait une grande expérience et avait longtemps observé les humains lui indiqua où trouver les ustensiles, les ingrédients et lui dicta une recette pour faire un gros gâteau. Madeline écouta attentivement les instructions et réalisa le gâteau toute seule ! Puis elle l’enfournait ils patientèrent.

Durant la cuisson, le galet lui expliqua à quel point il rêverait de découvrir le monde, en voyageant dans d’autres contrées, en marchant le long des rivières, et en courant sur le sable chaud. Il lui dit à quel point il aimerait pouvoir fabriquer des objets avec ses propres mains. Madeline écoutait attentivement, et se sentait inspirée par ces récits.

Puis, lorsque le gâteau fût enfin cuit, elle le sortit du four. Il était magnifique et il sentait délicieusement bon. Glissant son petit galet dans sa poche, elle emporta son magnifique gâteau sur la table et ne perdit plus une minute avant de le dévorer. Et tout à coup, le sentiment ressenti auparavant revint dans son cœur ; Elle se sentit transportée par cette nouvelle émotion.

Et puis brusquement, elle se réveilla encore.

Toute cette aventure n’était-elle qu’un rêve ? Elle se leva soudainement et couru à la porte de sa chambre. Tout était redevenu comme avant, les bruits dans les couloirs, l’agitation des servantes. Une d’entre elles, qui attendait patiemment derrière la porte que Madeline se réveille, écarquilla les yeux en voyant Madeline debout.

Madeline était un peu secouée et croyait bien qu’elle avait rêvé. Elle tata sa poche et y trouva… un petit galet gris, semblable à celui de son rêve. Lorsque la servante voulue la porter comme à son habitude, Madeline sourit et répondit « merci mais je vais me débrouiller toute seule ! » Elle enfila ses chaussures, noua parfaitement ses lacets et elle reconnut enfin cette émotion qu’elle avait ressentie dans son rêve : c’était de la fierté ! La fierté d’avoir appris à nouer ses lacets, la fierté d’avoir réalisé un délicieux gâteau sans l’aide d’une servante, la fierté d’avoir su se débrouiller toute seule !

Elle décida donc de faire sa valise pour partir à la découverte du monde. Elle voulait voyager dans d’autres contrées, marcher le long des rivières, courir sur le sable chaud, et apprendre à fabriquer des objets de ses propres mains. Elle voulait à nouveau se sentir fière d’elle-même !

Une toute nouvelle Madeline partie à l’aventure ce jour-là, avec une grosse valise et dans sa poche, un précieux petit galet gris. ».

 

تهیه و تنظیم: الهام نورکیهانی

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